Denis Monneuse

"Tout ce qui n'est pas transmis... est perdu !"

Le silence des cadres
élu meilleur livre RH de l'année par l'ANDRH
  •  Saviez-vous qu’un cadre fait en moyenne... 0.8 seconde de grève par an ?
  • Que leur nombre a plus que doublé depuis les années 1980 ?
  • Que les cadres sont plus syndiqués que la moyenne ?
  • Que l’écart salarial entre les ouvriers et eux n’est plus que de 1 à 2,7 ?
  • Qu’ils sont de plus en plus nombreux à être en arrêt maladie ?
  • Qu’ils ont plus de problèmes d’alcoolisme que les employés ?
  • Qu’ils se plaignent du « management Excel ?
  • Qu’il y a désormais des « vrais » cadres et des « faux » cadres ?

 

   Depuis plus d'une dizaine d'années, j’observe le monde du travail et rencontre de nombreux salariés en tant que sociologue. J’ai voulu dresser le bilan à partir de la question suivante : "Qu’est-ce que qui m’a le plus frappé ?" Réponse : le silence des cadres.

 

   La norme est qu’un cadre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne ! D’où l’idée d’enquêter sur le « malaise des cadres », serpent de mer médiatique aussi vieux que la notion de cadre.

  Ce « malaise » est-il un mythe ou une réalité ? Sur quoi repose-t-il ? De quelle liberté d’expression disposent les cadres ? Quels sont les alternatives au silence ? Quelles sont leurs frustrations et leurs aspirations ? Sont-ils encore loyaux ? Leur santé est-elle en danger ? Quel est l’avenir de cette catégorie sociale, un siècle après sa création ?

 

   L’analyse, qui s’appuie sur plus d’une centaine de témoignages, se veut surtout constructive. Le dernier chapitre rassemble ainsi un ensemble de propositions concrètes.

    

   Reste à savoir si tous ceux qui jurent, la main sur le cœur, vouloir agir pour la santé au travail et mettre l’humain au centre de l’entreprise… seront prêts à passer du discours aux actes !  

 

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